Baptême de Sputnik à St Nazaire
- Obtenir le lien
- Autres applications
 |
| No Mistrals for Putin - Manifestation du 7 septembre 2014 - St Nanzaire |
No Mistrals for Putin - 9 septembre 2014 - Quand le balbutiant Sputnik s'intéressait à nous, ll nous ménageait moins que le Général Gomart. On s'en porte plutôt mieux. Clin d'oeil à ceux qui étaient présents. De l'eau à coulé sous les ponts. On peut voir les choses de façon moins passionnée et apprécier le verbe très libre du jeune M. Louis-Benoît Greffe. Mistrals, manifs et hystérie. Témoignage d’un journaliste indépendant.
Les propos qui me sont prêtés sont généralement faux. Toutefois, j'ai effectivement dit, à cet interlocuteur très nerveux (s'étant présenté comme un journaliste "Breizh Info", alors qu'il est publié par "Sputnik"), que c'était ridicule de parler de 10 milliards de pénalités pour un contrat de 1,2 milliards. Cela ne s'est jamais vu et cela ne se reverra pas. Ce n'était que du trollisme qui hantait les sites pro-livraison. Ce n'était rien d'autre, comme nous le voyons aujourd'hui (avril 2015). Il aurait dû m'écouter au lieu de sentir persécuté parce que je le contredisais.
Monsieur Louis-Benoît Greffe n'a pas été agressé, ni physiquement, ni verbalement dans notre manifestation familiale. D'ailleurs il était en parfaite sécurité car j'avais demandé la présence de policiers en civil suite à des comportements d'opposants hyper provocateurs quelques instants auparavant.
Il est vrai que M. Louis-Benoît Greffe est parti humilié, pris dans ces propres contradictions devant l'hilarité de l'assemblée et des journalistes présents. Je pense que c'est l'élément qui explique l'aigreur de son papier. Il s'est quand même pris une tomate, oui :) , qui lui a été remise bien gentiment dans la main par une jeune femme souriante. On ne sait plus s'il a réussi à dire merci.
Dans les autres journaux, on voit des témoignages de participants. Je ne pense pas que M. Greffe ait eu le temps d'en recueillir un seul dans sa précipitation à nous quitter. Son explication à l'égard de son donneur d'ordre est un peu légère. De toute façon, il est trop instable pour être un bon interviewer. Sous l'emprise de tremblements et d'un stress intense, il soumet son vis à vis à un feu roulant d'affirmations et de questions fermées. Je ne suis pas certain qu'il ait persisté dans ce "métier", qu'il disait débuter, à défaut de maîtriser.
Ensuite, il est parti assez lamentablement. Il est allé voir, plus loin, des policiers en uniforme. Pour se plaindre? Ces derniers n'ont pas bougé. Ils savaient leurs collègues en civil présents au coeur de "l'abominable" mêlée décrite de façon si imagées par la prose créative de M. Greffe. Les policiers étaient au courant du fait que tout était enregistré par les caméras de surveillance de STX sous lesquelles nous nous trouvions.
Pour les panneaux, dont celui qui aurait, soit disant, surpris M. Greffe «Tueurs russes, barrez-vous dans vos chiottes !» Je me permets de le renvoyer à la célèbre phrase de Vladimir Poutine qu'il connaît bien et dont il a, en réalité certainement, apprécié la référence culturelle. «On ira leur faire la peau jusque dans les chiottes". Là, il n'échappe à personne qu'il ne s'agissait pas de "leur faire la peau" mais juste de leur dire de se "barrer" (ce qui est une traduction un peu orientée, mais passons). Néanmoins, cela reste assez courtois quand on sait que dans les participants se trouvaient des personnes dont les familles sont à Marioupol et dans le Donbass. Quand on sait qu'Olga, réfugiée d'origine russe arrivant de Donetsk, était présente avec sa petite fille d'un an et demi.
Ce que M Greffe a pris pour des miliciens néo-nazis, c'est Vasyl, un homme très grand, chanteur d'Opéra à la voix puissante de ténor, entouré de quelques fans. Je me souviens de l'intérêt et des questions de journalistes plus posés, charmés par une telle voix que l'immense coque du Vladivostok nous renvoyait en écho.
Voici comment s'est déroulée la bataille de St Nazaire ou M Greffe a affronté mille périls et pour laquelle nous ne pouvons qu'admirer ses talents de romancier. Nous le félicitons pour ce don qu'il ignore probablement et nous l'encourageons à poursuivre dans cette veine picaresque. Avec toute notre bienveillance!
On comprends, ici, que Sputnik, organe jumeau du renseignement russe, fonctionne main-dans-la-main avec "Breizh Info", sous marin du FN en région Bretagne. Je suggère la lecture de ce même Breizh Info à M. Greffe qui s'en dit le journaliste. Saint-Nazaire. Entretien avec Bernard Grua (no mistral for Putin) [interview] Il aurait compris que je ne fais aucun "business" en Ukraine. Mais, après-tout, cette mention est peut être une forme de "licence poétique"? Ah oui, il me reste un truc à demander à l'aimable M. Greffe. Ses amis m'avaient promis que j'étais payé par Obama ou par la CIA. J'attends toujours... :( . Alors si M. Greffe pouvait faire jouer ses contacts, cela m'arrangerait. En liquide, bien sûr, un soir sous la lumière discrète d'un lampadaire de Penhoët et hors de vue des caméras de STX.
Vive la France! Slava Ukrainii! Bevet Breizh!
Bernard Grua, Nantes, 14 avril 2015
Monsieur Louis-Benoît Greffe n'a pas été agressé, ni physiquement, ni verbalement dans notre manifestation familiale. D'ailleurs il était en parfaite sécurité car j'avais demandé la présence de policiers en civil suite à des comportements d'opposants hyper provocateurs quelques instants auparavant.
Il est vrai que M. Louis-Benoît Greffe est parti humilié, pris dans ces propres contradictions devant l'hilarité de l'assemblée et des journalistes présents. Je pense que c'est l'élément qui explique l'aigreur de son papier. Il s'est quand même pris une tomate, oui :) , qui lui a été remise bien gentiment dans la main par une jeune femme souriante. On ne sait plus s'il a réussi à dire merci.
Dans les autres journaux, on voit des témoignages de participants. Je ne pense pas que M. Greffe ait eu le temps d'en recueillir un seul dans sa précipitation à nous quitter. Son explication à l'égard de son donneur d'ordre est un peu légère. De toute façon, il est trop instable pour être un bon interviewer. Sous l'emprise de tremblements et d'un stress intense, il soumet son vis à vis à un feu roulant d'affirmations et de questions fermées. Je ne suis pas certain qu'il ait persisté dans ce "métier", qu'il disait débuter, à défaut de maîtriser.
Ensuite, il est parti assez lamentablement. Il est allé voir, plus loin, des policiers en uniforme. Pour se plaindre? Ces derniers n'ont pas bougé. Ils savaient leurs collègues en civil présents au coeur de "l'abominable" mêlée décrite de façon si imagées par la prose créative de M. Greffe. Les policiers étaient au courant du fait que tout était enregistré par les caméras de surveillance de STX sous lesquelles nous nous trouvions.
Pour les panneaux, dont celui qui aurait, soit disant, surpris M. Greffe «Tueurs russes, barrez-vous dans vos chiottes !» Je me permets de le renvoyer à la célèbre phrase de Vladimir Poutine qu'il connaît bien et dont il a, en réalité certainement, apprécié la référence culturelle. «On ira leur faire la peau jusque dans les chiottes". Là, il n'échappe à personne qu'il ne s'agissait pas de "leur faire la peau" mais juste de leur dire de se "barrer" (ce qui est une traduction un peu orientée, mais passons). Néanmoins, cela reste assez courtois quand on sait que dans les participants se trouvaient des personnes dont les familles sont à Marioupol et dans le Donbass. Quand on sait qu'Olga, réfugiée d'origine russe arrivant de Donetsk, était présente avec sa petite fille d'un an et demi.
Ce que M Greffe a pris pour des miliciens néo-nazis, c'est Vasyl, un homme très grand, chanteur d'Opéra à la voix puissante de ténor, entouré de quelques fans. Je me souviens de l'intérêt et des questions de journalistes plus posés, charmés par une telle voix que l'immense coque du Vladivostok nous renvoyait en écho.
Voici comment s'est déroulée la bataille de St Nazaire ou M Greffe a affronté mille périls et pour laquelle nous ne pouvons qu'admirer ses talents de romancier. Nous le félicitons pour ce don qu'il ignore probablement et nous l'encourageons à poursuivre dans cette veine picaresque. Avec toute notre bienveillance!
On comprends, ici, que Sputnik, organe jumeau du renseignement russe, fonctionne main-dans-la-main avec "Breizh Info", sous marin du FN en région Bretagne. Je suggère la lecture de ce même Breizh Info à M. Greffe qui s'en dit le journaliste. Saint-Nazaire. Entretien avec Bernard Grua (no mistral for Putin) [interview] Il aurait compris que je ne fais aucun "business" en Ukraine. Mais, après-tout, cette mention est peut être une forme de "licence poétique"? Ah oui, il me reste un truc à demander à l'aimable M. Greffe. Ses amis m'avaient promis que j'étais payé par Obama ou par la CIA. J'attends toujours... :( . Alors si M. Greffe pouvait faire jouer ses contacts, cela m'arrangerait. En liquide, bien sûr, un soir sous la lumière discrète d'un lampadaire de Penhoët et hors de vue des caméras de STX.
Vive la France! Slava Ukrainii! Bevet Breizh!
Bernard Grua, Nantes, 14 avril 2015
Addendum:
Il y aurait beaucoup à écrire sur le Louis_Benoît Greffe. On se contentera de mentionner une agression qui lui a valu condamnation. Pour le reste, le lecteur pourra faire ses propres recherches."Dans la très paisible ville d’Orléans (Loiret), un prêtre de 84 ans vient d’être agressé à la bombe lacrymogène. Et ce n’est pas l’acte d’un anticlérical primaire ou d’un pilleur de troncs, mais celui d’un jeune militant droitier, ancien soutien de Florent Montillot (UDI), l’adjoint à la sécurité du maire UMP d’Orléans, Serge Grouard. Une sacrée pierre dans le jardin de cet élu, partisan acharné du tout sécuritaire et qui a fait d’Orléans, en deux mandatures, un véritable laboratoire observé jusque dans les rangs du Parti socialiste"... Lire l'article.
Pays/territoire :
44600 Saint-Nazaire, France
- Obtenir le lien
- Autres applications
Commentaires
Enregistrer un commentaire